![](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/51nAcBMwJLL.jpg)
Lorsque, en 1866, le premier câble transatlantique fut enfin posé au fond de l’océan, après toutes sortes de difficultés et d’efforts, on considéra, non sans raison, comme une merveille du génie humain, la réussite de l’entreprise qui consistait à dérouler au fond de la mer un câble de 800 lieues de longueur, sans aucune interruption. Cette opération, entourée autrefois de tant de difficultés et même de périls, s’exécute maintenant avec la plus grande facilité, et aujourd’hui il n’existe pas moins de 12 câbles télégraphiques reliant les deux mondes.
La télégraphie sous-marine a été l’objet, depuis 1866, de nombreuses études, et a reçu divers perfectionnements, qui ont porté à la fois sur les machines destinées à fabriquer les câbles, sur les engins de pose et sur les appareils de transmission des signaux télégraphiques. Grâce à ces nouveaux progrès, l’échange des dépêches à travers les plus grandes lignes sous-marines, est devenu aussi simple, aussi commode que leur expédition sur les fils aériens.
Pour construire les câbles sous-marins, avec toutes les garanties de sécurité qu’on leur donne aujourd’hui, il faut pouvoir disposer d’un outillage spécial, puissant et coûteux. Longtemps, en France, on a reculé devant la nécessité d’immobiliser de grands capitaux pour cette industrie, et l’Angleterre seule était restée en possession du privilège de fabriquer les instruments et appareils qui constituent le matériel de la télégraphie sous-marine. L’Angleterre était, d’ailleurs, particulièrement intéressée à établir avec ses colonies lointaines des communications rapides, dont nous ne ressentions pas le besoin au même degré.
Mais nos relations commerciales et politiques avec l’Extrême-Orient, s’étant augmentées, par suite des conquêtes du Tonkin et de l’Annam, il a fallu songer à étendre nos lignes de télégraphie sous-marine, et à construire des câbles en nous passant des fabriques anglaises.
À la Seyne, près Toulon, on fabrique aujourd’hui les câbles les plus compliqués, avec cette perfection qui caractérise notre industrie ; et l’État paraît disposé à prendre sous sa direction cette intéressante manufacture.
La machine nécessaire à l’établissement des câbles, est, au fond, très simple. Il faut, toutefois, bien se pénétrer de ce fait, que le plus petit défaut dans la fabrication d’un câble océanien, peut devenir funeste par la suite, lorsque le conducteur, noyé dans les grands fonds, ou sur les roches à fleur d’eau, sera en butte aux attaques des nombreux agents destructeurs qui le menacent.
Dans notre Notice des Merveilles de la science, sur le Télégraphe sous-marin et le câble atlantique, nous avons donné la description de la manière dont on procède pour fabriquer les câbles destinés à être immergés sous les eaux profondes des mers[1]. Les procédés de fabrication que nous avons décrits dans ce chapitre, sont restés les mêmes, ou n’ont subi que des perfectionnements de détails, dans lesquels il serait superflu d’entrer…
Vous cherchez place pour lire l’article complet E-Books Les Merveilles de la science/Télégraphie sous-marine et cable atlantique – Supplément sans téléchargement? Ici vous pouvez lire La Liste de Schindler. Vous pouvez également lire et télécharger de nouveaux et vieux complet E-Books. Profitez-en et vous détendre en lisant plein La Liste de Schindler Livres en ligne.
![](https://i0.wp.com/file.cottageincomebooks.com/button_telecharger.png)