Des démocrates athéniens à Montesquieu, d’Aristote à Rousseau, personne ne songeait à faire de l’élection l’instrument démocratique par excellence ; démocratie n’équivalait pas à gouvernement représentatif, c’est le tirage au sort qui paraissait le mieux apte à respecter l’égalité stricte des candidats.
Que s’est-il passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux Etats-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire et pour qu’advienne l’idée qu’une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ? Le changement tient-il à la réalité des choses ou au regard que nous portons sur elles ?
Ce livre présente une théorie du gouvernement représentatif, en s’attachant aussi bien à la tradition européenne qu’aux débats américains. Bernard Manin montre que le système représentatif n’a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même. Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L’élu n’est jamais le double ni le porte-parole de l’électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.
L’auteur, professeur à New York University et à l’Institut d’Études politiques de Paris, poursuit dans cet ouvrage un projet paradoxal. Il s’agit, en effet, de dégager les traits aussi bien aristocratiques que démocratiques du gouvernement représentatif. Contrairement à une opinion communément reçue, l’élection n’est pas l’instrument démocratique par excellence. Des Athéniens à Rousseau, la démocratie impliquait d’ailleurs d’autres modes de désignation des responsables. Comment un mode de gouvernement qui passait plutôt jusqu’au XVIIIe siècle pour aristocratique peut-il aujourd’hui être considéré comme une des formes privilégiées de la démocratie ? Quelle énigme enferme donc un dispositif institutionnel pour faire l’objet d’interprétations si diverses ? C’est à cette question que Bernard Manin tente ici de répondre dans un style limpide et avec une précision documentaire remarquable.
Un ouvrage qui convient parfaitement à l’attente des étudiants en sciences politiques, et intéressera aussi bien l’historien que le philosophe. –Paul KleinDes démocrates athéniens à Montesquieu, d’Aristote à Rousseau, personne ne songeait à faire de l’élection l’instrument démocratique par excellence ; démocratie n’équivalait pas à gouvernement représentatif, c’est le tirage au sort qui paraissait le mieux apte à respecter l’égalité stricte des candidats.
Que s’est-il passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux Etats-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire et pour qu’advienne l’idée qu’une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ? Le changement tient-il à la réalité des choses ou au regard que nous portons sur elles ?
Ce livre présente une théorie du gouvernement représentatif, en s’attachant aussi bien à la tradition européenne qu’aux débats américains. Bernard Manin montre que le système représentatif n’a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même. Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L’élu n’est jamais le double ni le porte-parole de l’électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.
Vous cherchez place pour lire l’article complet E-Books Principes du gouvernement représentatif (Sciences Humaines et Essais) sans téléchargement? Ici vous pouvez lire La Liste de Schindler. Vous pouvez également lire et télécharger de nouveaux et vieux complet E-Books. Profitez-en et vous détendre en lisant plein La Liste de Schindler Livres en ligne.
![](https://i0.wp.com/file.cottageincomebooks.com/button_telecharger.png)