Après des années passées dans le Sud-Ouest, le commandant Vandewalle revient dans sa région natale en intégrant la Sûreté de Lens. Première enquête saisissante pour son retour : un homme est retrouvé mort. Empaqueté et jeté dans la benne d’un cimetière. Avec son équipier, le lieutenant Skanovsky, Vandewalle découvre rapidement le passé de dealer du défunt. Le propre passé du commandant va refaire surface dans le même temps sous les traits d’une certaine Marie-Claire…
EXTRAIT
Le commandant Vandewalle redécouvrait pleinement, quarante ans après, son pays natal qu’il avait quitté avec ses parents, avant le déclin des mines et leur récession, pour le Midi. La mutation qu’il avait sollicitée avait été d’autant mieux acceptée par sa hiérarchie que les fonctionnaires de police candidats pour exercer dans le Nord de la France étaient plutôt rares. Un mariage raté sans enfants, un divorce vite conclu du fait d’une épouse avocate, une contrariété professionnelle quand l’antenne agenaise du SRPJ de Toulouse fut dessaisie, on ne sut trop pourquoi, au profit des gendarmes, d’une affaire de rapt d’enfant à la sortie de l’école, et puis aussi la volonté de prendre sa retraite au pays, l’y avaient ramené.
Il n’avait guère eu de choix pour sa nouvelle affectation. Avec le redéploiement des forces de police et de gendarmerie, il avait obtenu la Sûreté de Lens, dans le district d’Hénin-Beaumont dépendant du tribunal de grande instance de Béthune et de la cour d’appel de Douai. Il eût préféré la PJ de Lille. Mais on lui fit valoir que le commissariat lensois relayait l’unité judiciaire sur les dossiers criminels. Bref, « il ne serait pas dépaysé ». On ne pouvait si bien dire : Dourges, le village de son enfance, faisait partie de ses nouvelles compétences. Il y avait vécu de vertes années, pauvre mais heureux, dans la maison qu’avait construite son grand-père maternel mort de la silicose, et nourri des récits de la mine par sa grand-mère et deux grands-oncles.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Natif du Pas-de-Calais, Jean-Louis Guidez a passé son enfance entre Dourges et Noyelles-Godault. Ses grands-pères étaient mineurs de fond et sa grand-mère travaillait comme « cafu » au triage de fosse.
Journaliste professionnel, il a, notamment, exercé à La Voix du Nord.
Trés attaché à ses racines, Jean-Louis Guidez a publié plusieurs ouvrages techniques et biographiques sur la vie des mineurs. Il est également l’auteur d’évocations historiques de Jean-Bart, de d’Artagnan, ou encore de Riquet.
Avec Risques et terrils, il signe son premier polar. Un roman dont l’intrigue à rebondissements est baignée de réflexions sur le devenir de la région.
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