Les plus récentes découvertes de la physique expliquées par l’un de ses plus jeunes et brillants théoriciens.
Le XXe siècle a vu naître les deux plus belles théories physiques jamais inventées. La première, la relativité générale, est l’œuvre d’un génie solitaire, Albert Einstein. Son domaine d’application est l’infiniment grand. La seconde, la mécanique quantique, est l’œuvre collective de certains des plus grands esprits de tous les temps. Son domaine d’application est l’infiniment petit. Ce sont ces deux théories qui font de la physique la “reine des sciences” – et elles sont, hélas, incompatibles entre elles. Lorsqu’on cherche à les réunir dans ce qu’on appelle “la théorie du tout”, on se heurte à des difficultés insurmontables.
Après la relativité générale et la mécanique quantique, l’avenir appartient-il à la “théorie des cordes” ?
Aujourd’hui, une nouvelle théorie, la “théorie des cordes”, semble en passe de réussir là où toutes les précédentes ont échoué : ce faisant, elle bouleverse notre conception de la matière, de l’espace et du temps. C’est l’histoire pleine de rebondissements de cette révolution en marche, où les particules élémentaires s’avèrent semblables à d’infimes bouts de ficelle, où l’espace-temps se déchire, se répare, se replie en dix dimensions invisibles, où le big-bang et les trous noirs prennent des formes inattendues, que nous raconte ici l’un de ses éminents acteurs.
Si l’on devait fixer un but à la physique, ce serait la recherche de la simplicité ultime – l’unique équation dont découleraient tous les phénomènes naturels, la “théorie du tout”. Après avoir identifié les forces fondamentales à l’oeuvre dans la nature, les physiciens ont commencé, au XIXe siècle, par en unifier deux, le magnétisme et l’électricité. Ils ont continué au XXe siècle, en unifiant cet électromagnétisme, à son tour, avec une des deux forces nucléaires. Reste l’autre force nucléaire et la plus évidente de toutes, la gravité, qui maintient les planètes sur leur orbite et les hommes à la surface de leur planète.
Aux dernières nouvelles, brillamment apportées ici par le physicien américain Brian Greene, l’un des acteurs de cette recherche, les trois forces se seraient trouvées unifiées en une seule au moment du big-bang, quand l’énergie était telle qu’aucune particule stable ni aucune matière n’existaient encore. Le problème, avec des théories aussi spéculatives que cette “grande unification”, c’est que l’expérimentation est quasiment impossible et que les prédictions théoriques sont rares… Sauf si l’on admet, avec les tenants de la “théorie des cordes”, la plus prometteuse, que les particules sont en réalité de minuscules cordes susceptibles, en vibrant, d’engendrer les particules connues, de même qu’une corde de guitare engendre différents sons. La théorie est osée… et belle. Elle fascinera les physiciens confirmés et les amateurs de bonne vulgarisation. –Arthur Hennessy
Les plus récentes découvertes de la physique expliquées par l’un de ses plus jeunes et brillants théoriciens.
Le XXe siècle a vu naître les deux plus belles théories physiques jamais inventées. La première, la relativité générale, est l’œuvre d’un génie solitaire, Albert Einstein. Son domaine d’application est l’infiniment grand. La seconde, la mécanique quantique, est l’œuvre collective de certains des plus grands esprits de tous les temps. Son domaine d’application est l’infiniment petit. Ce sont ces deux théories qui font de la physique la “reine des sciences” – et elles sont, hélas, incompatibles entre elles. Lorsqu’on cherche à les réunir dans ce qu’on appelle “la théorie du tout”, on se heurte à des difficultés insurmontables.
Après la relativité générale et la mécanique quantique, l’avenir appartient-il à la “théorie des cordes” ?
Aujourd’hui, une nouvelle théorie, la “théorie des cordes”, semble en passe de réussir là où toutes les précédentes ont échoué : ce faisant, elle bouleverse notre conception de la matière, de l’espace et du temps. C’est l’histoire pleine de rebondissements de cette révolution en marche, où les particules élémentaires s’avèrent semblables à d’infimes bouts de ficelle, où l’espace-temps se déchire, se répare, se replie en dix dimensions invisibles, où le big-bang et les trous noirs prennent des formes inattendues, que nous raconte ici l’un de ses éminents acteurs.