Unité militaire, le service Action (SA) de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) est chargé des opérations clandestines, lesquelles vont du recueil de renseignements d’origine humaine (ROHUM) à la libération d’otages, en passant par l’exfiltration de personnels et la «neutralisation» d’individus.
Lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire relative aux moyens mis en œuvre par l’état pour lutter contre le terrorisme, Bernard Bajolet, le patron de la DGSE, a évoqué l’action de ses services et donné un bilan de leurs opérations. Et le SA, depuis au moins janvier 2013, c’est à dire le lancement de l’opération Serval au Mali, est au «taquet».
«Nous avons accru le rythme et l’intensité de nos opérations, notamment celles du service action. Il est utilisé au plein de ses capacités sur ces différents théâtres», a déclaré M. Bajolet, en évoquant «l’Afrique subsaharienne, la zone afghano-pakistanaise, la corne de l’Afrique, la Syrie, l’Europe, la Libye et l’Égypte».